Avant j’écoutais les infos le matin et je déprimais. Puis Les Croissants ont mis la clé sous la porte et ça m’a attristé. Maintenant pendant le ptit déj, je lis les infos vidéoludiques, c’est bien les jeux vidéo, l’industrie du divertissement, voilà qui agrémente bien le café ! Bon, aujourd’hui c’est Sony qui vire ses employés. Le café salé, c’est pas mal aussi.
Le 8 octobre dernier, Sony annonçait sa PS5 (mais ça pour le moment on s’en fiche un peu), tandis qu’en parallèle la direction de la branche américaine rendait visite à ses collègues britanniques de chez Sony Interactive Entertainement Europe pour leur annoncer la restructuration de plusieurs services au sein de la branche, ainsi que les traditionnels licenciements qui vont généralement de paire avec ce genre d’opérations. Folle ambiance, le personnel étant d’autant plus mécontent que la simultanéité des deux annonces leur a fait craindre que l’affaire soit éclipsée par l’annonce de la nouvelle console. L’actualité leur donne malheureusement plutôt raison.
Dans sa générosité, Sony propose à une partie des employés de repasser un entretien pour leur poste (ce qui, sans trop vouloir m’avancer, est souvent une mauvaise offre pour bien des personnes car proposant d’aller travailler bien trop loin de son ancien bureau). Puisqu’il serait dommage de s’arrêter sur sa lancée, quelques postes ont également été supprimés du côté de la branche américaine.
Interviewés par VGC, quelques ex-employés fraîchement mis à pied expliquent que la cause de ces licenciements proviendrait de l’influence grandissante de la branche US en Europe, principalement du point de vue marketing. Si, sur les premières générations de consoles, chaque branche gérait sa communication de façon quasi-indépendante sur son continent, produisant ainsi des réclames européennes, américaines et asiatiques foncièrement différentes et ne mettant pas l’emphase sur les mêmes titres, les dernières années ont vu le marketing de la branche US s’inviter en Europe, rendant les postes de ces derniers redondants.
Les employés de SIEE racontent que l’importance de SIEA (la branche outre-Atlantique donc) était devenue si importante que leur service n’avait même pas été mis au courant des détails communiqués à la presse au sujet de la PS5. La même avec le State of Play (le Nintendo Direct sans sa moustache), initiative de SIEA démarrée en mars dernier, pour lequel le personnel européen n’est que rarement prévenu du contenu en avance. Cette centralisation de la communication et prise de décision dans la branche américaine est la source de nombreux licenciements depuis le début de l’année, le point culminant étant cette semaine, qui a également vu certains vétérans mécontents de la compagnie quitter le navire.
Et bon week-end !
Shift
Camélidé croisé touche de clavier et militant pro-MS Paint. J'aime les jeux indés à gros pixels, les platformers sadiques et les énigmes.
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