Le coronavirus est devenu un excellent prétexte pour être incroyablement raciste en toute impunité pour toute une frange de la population, notre président trouve une nouvelle fois que non bof les violences policières ça n’existe pas et bon ben, la météo c’est toujours pareil, puisque l’hiver n’a pas eu la décence de s’achever depuis la semaine dernière. Ceci étant : voici les bonnes nouvelles.
Frontiers est mort, vive Torchlight III
Perfect World avait brisé mon petit cœur à deux reprises en très peu de temps : la première en fermant en novembre 2017 le studio Runic Games – créateurs de Torchlight I et II – et ce quelques mois après la sortie de leur pourtant très chouette Hob ; la seconde en récupérant une grosse partie du studio et en les casant chez Echtra Games pour préparer Torchlight Frontiers, la suite MMO/Free to Play pensée en amont pour les microtransactions et défoncée de partout à chaque nouvelle preview. Malgré mon amour immense pour Torchlight et Hob, j’avais donc abandonné tout espoir.
Cependant, réjouissons-nous, car Perfect World et Echtra Games ont entendu les plaintes et critiques et effectuent un virage à 180°, en renommant Torchlight Frontiers en Torchlight III, avec tous les changements que cela implique. Exit donc, le modèle MMO/Free to Play bourré de microtransactions, le jeu redevient un titre solo/coop payant et dépourvu de lootboxes. Adieu également Arc Games – la plateforme de Perfect World – le jeu migre sur Steam et les testeurs de Frontiers se sont vus offrir un code Steam le 29 janvier, en même temps qu’une grosse mise à jour du titre, ajoutant une nouvelle zone et une nouvelle classe.
Dans les grosses nouveautés, la progression dite horizontale – les niveaux gagnés ne l’étaient que pour la zone dans laquelle les joueurs se trouvaient, pas pour le jeu entier, et impliquant beaucoup, beaucoup de grind ou de dépenses – la progression horizontale donc, est abandonnée au profit d’un système de niveaux classique. De même, le scénario repasse à une structure en actes, similaire aux précédents Torchlight ou aux Diablo. Enfin, la boutique dédiée aux microtransactions est d’ores et déjà fermée. Quel plaisir.
Torchlight III est désormais annoncé pour courant 2020 – « plus tard sur consoles » – et contre toute attente, je suis impatient.
House House reverse une partie de ses profits aux populations aborigènes
Plus mémorable pour la quantité astronomique de memes et de contenu qu’il a entraîné – et continue d’entraîner – que pour son gameplay, Untitled Goose Game a formidablement marché, au point de coiffer au poteau les ventes d’un certain Link’s Awakening sur Switch la semaine de leur sortie. Et le studio House House, installé en Australie, a décidé de reverser 1% de ses revenus à perpétuité aux populations aborigènes. Ils s’inscrivent ainsi dans le mouvement Pay The Rent, partant du principe que les Australiens vivent et travaillent sur une terre qui n’est pas la leur et que dire pardon n’est pas suffisant : il s’agit maintenant de payer le loyer. Les premiers versements du studio iront au Conseil de la Tribu Wurundjeri, aux Guerriers de la Résistance Aborigène, ainsi qu’à Seed. Les développeurs invitent les Australiens à également donner pour cette cause.
Our videogames are made on stolen Wurundjeri land. We at House House will be paying at least 1% of our income to Indigenous groups, in perpetuity, as part of the Pay the Rent movement. We'd encourage others to do the same:https://t.co/lMTNdOvTsS
— House House (@house_house_) January 29, 2020
Ce positionnement n’est que peu étonnant de la part de House House, puisque l’on pouvait déjà lire dans le générique de fin d’Untitled Goose Game les lignes suivantes : « Ce jeu a été fait sur les terres du peuple Wurundjeri de la Nation Kulin. Nous présentons notre respect à leurs Anciens, passés et présents. La souveraineté n’a jamais été cédée. »
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Ah, mais non, ça on s’en tape.
Sega Europe continue sur sa lancée d’emballages recyclables
L’éditeur avait expérimenté la production d’emballages entièrement recyclables avec Football Manager 2020 en novembre dernier et emballé par satisfait de l’expérience, a décidé d’étendre la pratique à toutes les sorties physiques de ses jeux PC. Les boîtiers sont composés de carton recyclé et recyclable, les manuels de papier tout autant recyclé et recyclable et pour le film plastique autour c’est la même. L’encre, quant à elle, est d’origine végétale et aux dires de Sega, même le disque a vocation à être recyclé « par des spécialistes » (donc probablement pas, m’enfin).
D’après leurs estimations, la mise en place d’une telle production aurait permis l’économie d’environ 20 tonnes de plastique juste pour Football Manager 2020, d’où l’intérêt de reproduire l’expérience pour le reste du catalogue PC. Le prochain titre de l’éditeur à en profiter sera ainsi Total War : Rome II, et si Sega se félicite du succès de l’opération – tout en précisant que les surcoûts de production de tels emballages étaient en grande partie compensés par un coût moindre de transport et de destruction – celui-ci invite également le reste de l’industrie – vidéoludique, mais également ciné et musicale – à suivre le mouvement et réduire, voire arrêter, leur production d’emballages plastiques.
Simple posture ou réel engagement écologique : peu importe. Le résultat est bien là et si cet exemple peut permettre de réduire au moins la production de plastique, c’est un bon début. Comme beaucoup d’autres médias, le jeu vidéo pollue énormément, et si ce n’est pas avec quelques boîtes de carton recyclé que la Terre sera sauvée, le premier pas à faire est au moins d’arrêter d’empirer la situation. Et il y a encore du boulot, puisque des titres comme The Outer Worlds se payent des sorties boîte sans cartouche, juste pour le plaisir de produire du plastique.
Bonus
Mon cactus est toujours en vie, battant ainsi le record du végétal à la plus longue longévité au sein de mon appart.
Shift
Camélidé croisé touche de clavier et militant pro-MS Paint. J'aime les jeux indés à gros pixels, les platformers sadiques et les énigmes.
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